En résidence du 6 au 17 octobre 2025
Penthésilée
Penthésilée (titre provisoire) est le fruit de recherches menées par Lauretta Trefeu et Katia Ferreira autour du mythe grec de celle-ci et la pièce romantique allemande de Kleist. Un travail à quatre mains d’une actrice et d’une metteuse en scène pour s’interroger sur nos amours et nos passions.
Penthésilée, reine des Amazones, tombe amoureuse sur le champ de bataille d’Achille, défiant ainsi les règles établies de son clan.
Chez Kleist, les personnages sont presque somnambuliques et le motif du regard et de la vision est récurrent. Comme s’il essayait de les sortir de leurs propres aveuglements. Nous sommes touchées par la sororité qu’il écrit et par les questionnements qu’il nous amène à faire concernant l’amour en général.
L’indisable
L’indisable est un texte à la frontière, entre la poésie, le théâtre et le roman initiatique, entre la fiction et la réalité, et entre le personnage et l’autrice. Écrit par Apolline Gilles, sortie en juin 2024 du département écriture de l’ENSATT, elle décrit elle-même son travail comme “autosocio-biographique”, pour reprendre le terme d’Annie Ernaux. C’est un travail très intime qu’Apolline nous livre, tout en fictionnant pour aller plus loin jusqu’à accéder à une forme d’universalité.
C’est la rencontre d’une autrice, d’une metteuse en scène et d’une actrice, lors d’un échange entre les écoles de l’Ensad Montpellier et l’ENSATT, qui scelle l’envie d’une aventure théâtrale commune. Apolline GILLES, Juliette JEANMOUGIN et Lauretta TREFEU développent ensemble cette lecture performance pour essayer de repenser la féminité et expérimenter un rapport sensible au corps.
Construit en triptyque, le récit suit les pensées d’une femme autour de sa vie, son couple avec un homme, son rapport à la langue et son corps. Il invite à la performance d’une intimité avec un public, un moment suspendu pour se mettre dans la peau d’une autre et expérimenter son rapport au monde. L’indisable bouscule les tabous, les non-dits et montre une narratrice en prise avec sa propre déconstruction et ces contradictions.
© Ambre Delente