FAISONS LE PARI D’ÊTRE HEUREUX
Du 4 au 15 septembre 2023
Faisons le Pari d’être heureux est basé sur le Journal d’Helen : Helen Hessel le rédige entre 1920 et 1921, à la demande de son amant Pierre-Henri Roché, qui souhaite raconter leur relation (d’amour) dans une œuvre qui serait composée de leurs 2 versions, la voix féminine et la voix masculine. Le projet est encouragé par Franz Hessel, écrivain allemand, mari d’Helen et ami de Pierre. Écrivant tour à tour en français, anglais et allemand, Helen Hessel retranscrit rétroactivement les évènements, mais aussi ses émotions, visions, pensées intérieures, parfois en prise de notes – mots jetés ou titres indicateurs du souvenir -parfois en séquences presque scénarisées, l’ensemble étant un matériau protéiforme pour une œuvre en devenir. Elle ne verra pas le jour. Roché tirera un roman de ses notes et souvenirs à lui : Jules et Jim.
Journal d’Helen seul nous inspire l’écriture du spectacle.
C’est une écriture proche des collages en peinture : guidée par la liberté, la joie, le goût de l’expérience, Helen Hessel prend tout, veut tout, explore tous les sens, tous les moyens, y compris utiliser trois langues pour dire, trouver l’exactitude de la pensée, de l’évènement, du ressenti. De ses notes, hâtives ou précises, arborescentes, tout jaillit et trouve sa place dans un mouvement palpitant.
Ce décalage, ce jeu de construction/reconstruction de la réalité pour la laisser apparaître autrement, redimensionnée, immense, folle, est un écho extraordinaire à notre travail, à nos préoccupations, à notre désir d’écriture et de théâtre. Nous explorons diverses formes pour la transcrire à la scène, et en passant par différents protocoles d’improvisation, nous orientant clairement vers une écriture de plateau.
Journal d’Helen seul nous inspire l’écriture du spectacle.
C’est une écriture proche des collages en peinture : guidée par la liberté, la joie, le goût de l’expérience, Helen Hessel prend tout, veut tout, explore tous les sens, tous les moyens, y compris utiliser trois langues pour dire, trouver l’exactitude de la pensée, de l’évènement, du ressenti. De ses notes, hâtives ou précises, arborescentes, tout jaillit et trouve sa place dans un mouvement palpitant.
Ce décalage, ce jeu de construction/reconstruction de la réalité pour la laisser apparaître autrement, redimensionnée, immense, folle, est un écho extraordinaire à notre travail, à nos préoccupations, à notre désir d’écriture et de théâtre. Nous explorons diverses formes pour la transcrire à la scène, et en passant par différents protocoles d’improvisation, nous orientant clairement vers une écriture de plateau.
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Imaginée, composée et mise en scène par Sandrine Barciet
À partir de Journal d’Helen, d’Helen Hessel
Jeu Sandrine Barciet, Emmanuelle Fauchet, Linda Dorfers, Martin Schwietzke, David Stanley
À partir de Journal d’Helen, d’Helen Hessel
Jeu Sandrine Barciet, Emmanuelle Fauchet, Linda Dorfers, Martin Schwietzke, David Stanley
Préparation corporelle / danse Eve Jouret
Assistante Valérie Julien
Costumes Emmanuelle Grobet
Lumière Christophe Guibert
Son Patrick Arnault
© Droits Réservés GROGNON Frères