NICOLAS HEREDIA
Workshop mené par Nicolas Heredia à l’invitation de l’ENSAD dans le cadre de la Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée.
- Du 8 au 19 novembre 2021
Initiée par le Théâtre des 13 vents et conçue par un ensemble de partenaires culturels à Montpellier et à l’entour, la Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée réunit du 9 au 27 novembre 2021 des équipes artistiques travaillant sur les rives de la Méditerranée.
Imaginée comme un lieu de partage des œuvres et la pensée, la Biennale propose un programme de spectacles, d’ateliers, de rencontres et de lectures mêlant théâtre, danse, musique, cirque et écritures contemporaines. Donner un aperçu de la création contemporaine en Méditerranée, croiser des territoires géographiques et imaginaires, partager avec toutes et tous des questions artistiques et politiques, rendre sensibles les contradictions et les espérances, c’est là l’idée, l’esprit qui anime cette Biennale, sa seule et simple nécessité.
Ce worshop propose de faire se rencontrer les élèves de MO.CO.ESBA – Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier et ceux de l’ENSAD – École Nationale Supérieure d’Art Dramatique.
« Mon travail relève toujours d’une porosité entre arts de la scène, arts visuels et performatifs » écrit Nicolas Heredia.
Comment des élèves en art plastique et des élèves en art dramatique questionnent-ils ensemble la place des interprètes dans des environnements autres que des salles de spectacle. « Déplacer tout le monde pour partir ensemble sur un territoire vierge ».
Les artistes de théâtre et ceux issus des arts visuels n’ont pas les mêmes méthodes, pas les mêmes habitudes.
Ils se croisent souvent très peu – tant durant leur formation que plus tard, quand ils développent leurs projets. Pourtant, si les approches diffèrent, les préoccupations sont parfois semblables. Ce workshop propose de mettre en dialogue les étudiants des deux écoles, de façon concrète, en les invitant à « fabriquer ensemble ». Et pour trouver un terrain commun qui ne soit ni la « boîte noire », ni le « white cube », nous travaillerons dans l’espace public. Il s’agira surtout d’y brasser des questions, d’y tester des pistes, d’y mettre à l’épreuve des intuitions : faire germer, peut-être, des formes inattendues… et dans tous les cas, se donner mutuellement du grain à moudre.