Du 2 au 20 novembre 2015, les élèves de la promotion 2018 travaillent avec Patrick Laffont à l’élaboration d’un objet filmique.
« Le but de cet atelier est de donner une certaine autonomie aux élèves et une connaissance de l’environnement du cinéma. Il s’attache à donner une approche globale aux élèves des différents aspects de l’écriture filmique en partant du scénario (dialogues, séquençage et découpage technique) pour arriver à la production et à la diffusion des fictions réalisées – sur internet via une chaine dédiée aux travaux de l’ENSAD-Montpellier dans un premier temps.
Ce travail inclut l’approche technique et la répartition des différents postes au sein du groupe (lumières, cadre, régie générale, costumes, son, maquillage, etc.). Chaque responsable de secteur travaille avec deux « assistants » qui eux-mêmes sont en responsabilité d’un secteur. Ce qui permet aux élèves d’approcher différents postes de travail pour la réalisation.
Afin de donner une vision globale des différents aspects de l’écriture filmique et de sa mise en œuvre, le format de la série (12 épisodes de 20 minutes) a été choisi pour permettre à chacun d’avoir une responsabilité dans l’écriture d’un épisode, comme de sa réalisation.
Dans ce premier temps d’atelier chacun a en charge une séquence introductive à l’épisode, le reste de l’épisode étant écrit en collectif et la réalisation confiée à l’intervenant en collaboration avec les élèves.
La post-production est abordée dans un second temps par petits groupes de travail, séquence par séquence.
L’aspect collaboratif du travail de groupe, de cohésion et de coordination est aussi privilégié avec une hiérarchie mouvante en fonction de chaque épisode.
Cet atelier est organisé autour de la problématique de la présence à l’image, de la connaissance et de la prise de conscience du cadre et des spécificités liées au cinéma.
Le travail du jeu de l’acteur reste le point central du projet et se déploie dans la pratique.
Plusieurs séquences sont réalisées chaque jours selon un planning préétabli.
Elles sont visionnées le jour même et alimentent le travail de l’acteur par des échanges avec les autres élèves et l’intervenant. »
Patrick Laffont