• ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D'ART DRAMATIQUE DE MONTPELLIER

12-04 : LA CIE MACHINE THÉÂTRE JOUE LES CANDIDATS AU CHAI DU TERRAL / SAINT JEAN DE VÉDAS.

12-04 : LA CIE MACHINE THÉÂTRE JOUE LES CANDIDATS AU CHAI DU TERRAL / SAINT JEAN DE VÉDAS.

12-04 : LA CIE MACHINE THÉÂTRE JOUE LES CANDIDATS AU CHAI DU TERRAL / SAINT JEAN DE VÉDAS. 600 394 ENSAD Montpellier
Nous sommes en 2012 et la denrée travail se fait rare.
Cinq candidats participent à un stage de développement personnel express (DPE) financé par le « Plot Emploi ». Certains se sont inscrits de leur plein gré, les autres y ont été contraints. Très vite, tous se questionnent : Sont-ils en concurrence pour obtenir un CDD ? Doivent-ils réciproquement s’éliminer ? Quelles sont les règles du jeu ?
Face à eux, Bernard Muguet, un maître de stage aux méthodes atypiques. Et le mystérieux fantôme de sa sœur Agnès, reflet de l’âme de tous ces êtres qui tentent d’apprendre à survivre.

Un polar surréaliste, une tragi-comédie sur l’identité sociale et la valeur humaine.

Note de mise scène :

Comment théâtraliser, poétiser, une situation réaliste, celle d’un stage se déroulant dans des locaux administratifs ? Comment représenter la mort sociale à travers l’histoire d’un groupe, d’une micro-société face à son maître ? Comment tendre le drame jusqu’à la tragédie dans un humour à la frontière du burlesque ?

Quatre bancs de type « chaises sur poutre » délimitent le lieu du stage. Un espace mental et à la fois concret. Comme l’empreinte du sol d’un Algéco. Autour de ce périmètre, une autre frontière, un hors-jeu, une autre réalité, celle d’Agnès évoluant sur un précaire proscenium, invitant le spectateur à venir faire un zoom dans le cerveau et la solitude des protagonistes.
Au-dessus de leur tête, un journal lumineux comme une épée de Damoclès, donne en mots et en chiffres l’évolution, la plongée de ces êtres dans la fureur de leur manque.
Huis-clos convergeant vers notre obsession d’examiner les rapports humains.

Dans cet espace où tout n’est qu’absurdité et dérision, le comique sera notre premier point d’appui. Comme une farce impitoyable.

Le temps sera traité de façon quasi chorégraphique avec des moments distendus, étirés dans les mouvements et l’amplitude des corps.
Il est important que tous les comédiens restent au plateau. Nous voulons densifier et détailler la montée en puissance de ces personnages qui ne comprennent pas les règles du jeu, prisonniers d’un concours truqué, oppressés par un système qui les dépasse.

Nous voulons décrire, face à eux, l’incohérence d’un homme, Bernard Muguet, en rupture avec ses objectifs. Donner à comprendre l’évolution d’un mensonge tel une tumeur grandissante dans ce lieu fermé et enfermant. Tendre un miroir sur cette fuite en avant jusqu’à la mise en échec du père.

Au final questionner la peur, la rencontre et le mensonge.

Création et distribution :

Chantier présenté en février 2010 au Lycée Jacques Prévert de Saint Christol-les-Alès dans le cadre d’Artist’In Lycées
Nouvelle version en juillet 2012 au Festival d’Avignon
Coproduction : le Cratère / Scène Nationale d’Alès
Résidences : Domaine d’O – Théâtre des Treize Vents / CDN Montpellier LR
Le spectacle bénéficie du Fonds de Soutien à la Diffusion pour le Festival d’Avignon Off
Mise en scène : Brice Carayol & Nicolas Oton
Avec : Cyril Amiot, Ludivine Bluche, Lise Boucon, Laurent Dupuy, Franck Ferrara, Christelle Glize & Patrick Mollo
Scénographie et lumières : Pierre Heydorff
Costumes : Céline Arrufat
Création son : Alexandre Flory
Administration : Laetitia Hebting