• ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D'ART DRAMATIQUE DE MONTPELLIER

8-20 07: EDOUARD BONNET (PROMO 2010) ANIME UN LABORATOIRE AUTOUR DE CHARLES BUKOWSKI À TOURS ( AVEC LE COLLECTIF NIGHTSHOT)

8-20 07: EDOUARD BONNET (PROMO 2010) ANIME UN LABORATOIRE AUTOUR DE CHARLES BUKOWSKI À TOURS ( AVEC LE COLLECTIF NIGHTSHOT)

8-20 07: EDOUARD BONNET (PROMO 2010) ANIME UN LABORATOIRE AUTOUR DE CHARLES BUKOWSKI À TOURS ( AVEC LE COLLECTIF NIGHTSHOT) 591 600 ENSAD Montpellier

« Trouve ce que tu aimes et laisse le te tuer »

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Note d’intention
« On tombe un peu sur Bukowski comme on tomberait sur sa
première bouteille de vin : on ne sait pas ce que ça va nous
faire, puis on rit, puis on s’endort avec la tête qui tourne et on
se réveille avec le mal au crâne.
En dehors des effluves et du sentiment d’ivresse que la lecture
de ses ouvrages me procure, j’ai toujours senti une affinité,
une accointance obscure avec ces histoires crues, ces récits
comme autant de témoignages de la petitesse des humains mais aussi de leur indéfectible vitalité. En cela, les textes de
Bukowski méritent d’être prononcés, d’être entendus par le plus grand nombre. Ils viennent “raconter ce que les autres
enjolivent et dissimulent, le sexisme, la misère du quotidien, la violence et les sentiments de ceux qui se curent le nez. Et
c’est pour ça qu’il gêne : il parle à tout le monde” écrivait Jean-François Bizot. Que ce soit dans ces poèmes, déchirants
et drapés du noir du deuil de sa première femme, Jane, ou dans ces nouvelles obscènes et enluminées par un humour corrosif, Bukowski appuie là où ça gratte, là où ça fera toujours mal, là où ça touche.

De fait le travail consistera à faire ressortir cet humour souvent noir mais surtout à faire entendre une langue qui a
peu résonné sous nos latitudes. Bukowski lisait ses écrits en public dans sa langue d’adoption, nous les transmettrons en
français tout en restant fidèles à ce qui rayonne, effraie, choque, heurte, fascine et écoeure dans son écriture : sa profonde humanité. »

Edouard Bonnet

Cette résidence nous permettra de définir un schéma
dramaturgique clair à partir d’un corpus de textes préétabli
(Les contes de la folie ordinaires, Nouveaux contes de la folie
ordinaire, Les jours s’en vont comme des chevaux sauvages
à travers les collines, Le postier) et d’ébaucher une forme
scénique percutante et intrusive. Le lieu du Volapük se prête
particulièrement à ces expérimentations, du fait des différents
espaces qui le composent : entre le “sas”, la boite blanche, les
gradins, ou l’espace plateau, les interprètes pourront investir
et inventer leurs propres folies et inviter les spectateurs à y
pénétrer et à entendre leurs messages.