Arnault Mougenot // Conception, construction masque et marionnette
Morgane Barbry // Accessoires
Camille Pénager // Costumes
Emmanuel Pestre // Lumières
Fanny Paliard // Images et vidéos
Julie Poirier // Assistante mise en scène
Avec :
Valérie Dablemont, Arnault Mougenot, Juliette Plumecocq-Mech.
et la participation de Nanou Garcia
07 64 07 64 05 / madameoldies.cie@gmail.com
M.O//CIE s’installe en résidence du 12 au 23 Octobre à Anis Gras / le lieu de l’autre.
Sur cette période nous organisons deux soirées de repétitons publiques où nous avons le plaisir de vous inviter. Les répétions sont des moments privilégiés, des moments où l’on cherche, on teste, où l’on se trompe, et nous serions heureux de partager ces moments avec vous. Il s’agit donc de présenter au public, un extrait, un filage, de ce que nous avons travaillé durant notre résidence, de permettre de découvrir le travail côté coulisses, de partager les instants cachés et essentiels de la mise en œuvre d’un spectacle
Chaque répétition sera suivie d’une rencontre à chaud avec l’équipe artistique.
les 22 et 23 Octobre à 20H00
L’idée première et fil conducteur du projet LMDLP, c’est l’envie de proposer ce texte. Il n’est pas question de représenter un Thèbes antique, en toges et sandales de cuir. Ce n’est pas à une tragédie dans les pleurs et les lamentations où nous vous invitons : La mort de la Pythie, c’est une tragédie grecque en version roman-policier, un cluedo-mythologique. C’est noir, acerbe, cinglant, drolissime. Ça parle d’ambition, de convoitise, mais aussi d’amour… Ça parle d’une femme. Elle est vieille, elle s’appelle Pannychis, elle est prêtresse à Delphes, et elle va mourir. Pendant toute sa carrière de bonimenteuse, elle a inventé des inepties plus invraisemblables les unes que les autres. Vieille et prête à partir pour le royaume d’Hades, elle est hantée par un certain Œdipe. Les souvenirs se mélangent. Elle ne reconnait plus l’homme aux yeux percés, à qui elle aurait prophétisé qu’il tuerait son père et coucherait avec sa mère. Qui pourrait croire une chose pareille? Mais l’histoire s’est bien écrite. Pauvre Sophocle !