Peut-être est-ce juste une envie profonde d’arracher sa vieille peau à ce Monde. Lui faire un grand peeling. Et puis en cheminant, en se laissant traverser, ça s’est précisé.

La fiction nous aide toujours à y voir plus clair dans le bazar de nos pensées.
C’est là que Marion a rencontré Marie d’Avèze, cette femme-éponge. Cette danseuse du bord du gouffre. Marie c’est celle qui s’accroche du mieux qu’elle peut à la berge, pour ne pas se laisser glisser. C’est celle qui veut rester verticale quand la grève l’appelle. Celle qui ne veut pas basculer d’un monde à l’autre. C’est celle qui se dit que ce serait tellement plus simple de glisser parce qu’ici c’est trop brutal. C’est celle qui a le crâne qui s’ouvre pour y laisser entrer les étoiles et Dionysos et les chats errants. Et toute la crasse de ce monde. Marie d’Avèze, c’est nous quand on continue à mettre un pied devant l’autre malgré tout.

 

 

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Scénographie Marion Guerrero
Costumes Marie-Frédérique Fillion
Création Lumières Olivier Modol
Création Son Antonin Clair
Administration et production Sylvine Dupré

Avec Capucine Ducastelle, Frédérique Dufour, Elisabeth Hölzle, Sabine Moindrot, Aurélie Reinhorn et Flore Taguiev