• ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D'ART DRAMATIQUE DE MONTPELLIER

UNE ÎLE À LA MER // Théophile Chevaux & Léo Bahon

UNE ÎLE À LA MER // Théophile Chevaux & Léo Bahon

UNE ÎLE À LA MER // Théophile Chevaux & Léo Bahon 1280 720 ENSAD Montpellier

UNE ÎLE À LA MER // Théophile Chevaux & Léo Bahon

Du 25 mars au 6 avril et du 22 au 26 avril 2024

 

Quand Jean-Marc Marq, l’homme d’affaires, rencontre Jérôme Petitpas, le poète, on se dit rapidement que ces deux-là ne vont pas avoir forcément grand-chose à se dire. Oui mais voilà, la rencontre a lieu sur une minuscule île déserte où tous deux sont naufragés… Jean-Marc Marq vient juste de rejoindre l’île à la nage alors que Jérôme Petitpas y vit seul depuis plusieurs années, tous ses compagnons d’infortune s’étant noyés ou ayant été mangés par les requins.

Théophile Chevaux et Léo Bahon s’emparent de la bande dessinée de Nicolas Poupon pour l’adapter en une forme théâtrale ludique et légère dans laquelle deux personnages aux conceptions du monde diamétralement opposées sont obligés de composer ensemble face à l’hostilité du lieu et des événements.

Les quelques mètres carrés d’île deviennent ainsi un terrain de jeu pour acteurs où le moindre grain de sable se transforme en matière à rêverie pour les deux naufragés. Entre la recherche d’un hypothétique trésor enfoui, la création d’une comédie musicale mettant en scène des requins, la rédaction de messages de détresse sans cesse effacés par le vent ou encore l’écoute attentive des bruits de l’océan dans le creux d’un coquillage, le quotidien des deux naufragés n’est pas de tout repos.

À mesure que les dernières chances de salut s’éloignent, une étrange amitié se dessine avec comme toile de fond le pari de l’absurde pour échapper au désespoir. Baignée dans une création musicale live, où les coups stridents de guitare électrique répondent aux vibrations profondes de la basse, Une île à la Mer donne à voir une collaboration aussi loufoque qu’inattendue.

La création du spectacle est prévue en partenariat avec la Librairie En traits libres dans le cadre de la 39e Comédie de Livre de Montpellier en Mai 2024.

 
D’après la Bande Dessinée de Nicolas Poupon, Une île à la mer
Conception et mise en scène : Théophile Chevaux, Léo Bahon
Jeu : Théophile Chevaux, Léo Bahon
© illustration : extrait d’Une île à la mer, Nicolas Poupon, éditions 6 Pieds Sous Terre
 
 
Théophile Chevaux
 
Après avoir passé son baccalauréat à Dole dans le Jura, Théophile décide de suivre des études scientifiques en classe préparatoire aux grandes écoles à Dijon, et obtient sa licence de Mathématiques à Montpellier en 2016. Il intègre la même année les Cours Florent à Montpellier où il travaille notamment avec Charles-Éric Petit, Sophie Lagier, Mélissa Broutin, Thomas Durand. Après une année à Paris où il travaille avec Félicien Juttner et Pétronille de St-Rapt, il intègre l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier (ENSAD) sous la direction de Gildas Milin. Il y travaille de 2019 à 2022 notamment avec Nicolas Oton, Jacques Allaire, Charlotte Clamens, Robert Cantarella, Dominique Valadié, Marie Vauzelle, Alain Françon et joue au Printemps des Comédiens 2022 dans Métamorphoses (l’affaire Vacant…) d’Aurélie Leroux, Dolldrums de Charly Breton, et Cristal de Gildas Milin.
 
Léo Bahon
 
Léo est musicien et comédien. Il se forme aux Conservatoires du Mans et de Rennes avant d’intégrer l’ENSAD de Montpellier. Il y rencontre entre autres Marion Guerrero, Élise Chatauret, Gildas Milin, Stuart Seide, François Xavier Rouyer et Amélie Énon.
Tout au long de sa formation, il développe une attention particulière à la création de formes mêlant un travail de texte rigoureux et une création musicale live au sein de dispositifs sonores expérimentaux et visuellement évocateurs.
Depuis il travaille entre autres avec Galin Stoev, Jess Avril et Malo Martin comme comédien. En tant que musicien/compositeur il participe aux projets de Camille Plocki, Marie Lamachère et Romain Debouchaud.
 
Nicolas Poupon
 
Né en 1972, Nicolas fête dès 1973 son premier anniversaire. Par la suite, il ne fait plus rien d’intéressant jusqu’à ses 19 ans, où il choisit le dessin. Il rêve d’art, mais finit par échouer dans le monde de la Bande Dessinée. Après des débuts glorieusement intimes, il cède aux sirènes du capitalisme mondialisé, et tente de signer avec de gros éditeurs. Il y parvient parfois (Le cri de l’autruche, Le fond du bocal, Glénat, ou Faire semblant les jours d’orage, Delcourt).
Toujours en avance sur son temps, il décide d’entamer sa crise de la quarantaine en fricotant à nouveau avec de petits éditeurs indépendants, entretenant ainsi les illusions de sa jeunesse perdue. D’Escuella à Bréal, de Paquet à Triskel : il ne manquait que Sarbacane au tableau de chasse de l’impertinent – ce qui lui permet de prendre pied en jeunesse, où il a toute sa place !!!